En marge de la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage

2 Decembre , la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage
L’esclavage a été pratiqué dans notre pays de 1723 à 1835. Beaucoup d’eau est passé sous les ponts entre-temps. Mais les douloureux souvenirs demeurent. Un bref retour en arrière s’impose. Le 18 juin 1695, une heure avant le lever du soleil, un groupe de marron-esclaves mit le feu dans le fort Frederick Henrick au Grand Port. C’était la première manifestation guérilla marronne dans l’île. D’autres actes similaires vont suivre graduellement. Et, il est bon de souligner que le traitement inhumain avait débuté depuis l’ère hollandaise pour continuer de plus belle à l’époque française. Le Code Noir de 1685 – connu comme le Code Colbert invita les colons à traiter des esclaves comme des bêtes. Une période très sombre de l’humanité. Vers le milieu du 18e siècle, le gibier se faisait rare. L’île était exposée à la famine. Le gouverneur d’alors interdisait la chasse. Mais, selon l’écrivain Albert Pitot, le seul sport autorisé c’était la chasse à l’homme. L’arrivée des Anglais améliorait le sort des esclaves ou noirs. C’est ainsi qu’en 1814, le Gouverneur Robert Farquhar a commencé à défendre du mieux de ses possibilités les droits reconnus aux esclaves. Et pour pallier au manque de main-d’œuvre, il avait même proposé de remplacer les esclaves africains par des ouvriers chinois rémunérés. L’abolition définitive ne sera en effet acquise dans les colonies britanniques qu’en 1835, même si depuis 1807, la traite proprement dite y fut interdite.

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